Facebook veut donner la priorité aux nouvelles locales sur le fil d’actualités

Quelle direction prendre pour éviter l'accident industriel? Photo: DR

Pour limiter la propagation de fausses nouvelles et créer des « communautés » en ligne, le patron du plus grand réseau social au monde annonce vouloir rendre plus visibles les informations de proximité.

Mark Zuckerberg a publié sur sa page un message qui confirme son vœu d’effectuer une grande mise à jour de Facebook. L’enjeu de l’opération est de rétablir la confiance entre les utilisateurs de la plateforme par le partage des informations qui concernent directement les personnes en contact.

«Des informations locales contribuent à créer une communauté, sur internet comme dans la vie», a écrit le patron de Facebook Mark Zuckerberg, tentant ainsi de répondre aux critiques virulentes qui pleuvent sur le réseau.

Elles contribuent «à faire en sorte que le temps que nous passons sur Facebook est du temps de qualité», a ajouté le jeune milliardaire, qui a promis en début d’année une série de mesures pour limiter la diffusion de la désinformation et pour améliorer le contenu de ce qui circule sur ce réseau qui revendique deux milliards d’utilisateurs.

Rétablir la confiance entre Facebook et les utilisateurs: la nouvelle mission de Mark Zuckerberg
Photo: 123rf/Michael Spring

«À partir d’aujourd’hui, nous allons vous montrer davantage de publications provenant de médias situés dans votre ville, petite ou grande», précise le patron du réseau, qui ajoute que le changement intervient d’abord aux États-Unis avant d’être étendu à «plus de pays cette année».

Depuis le début de l’année, Facebook a déjà annoncé qu’il allait privilégier les publications des amis et proches des utilisateurs au détriment des sources plus institutionnelles (médias, marques…) puis qu’il allait demander aux usagers de l’aider à classer les sources d’information par degré de «fiabilité», une initiative qui a suscité un certain scepticisme, certains estimant que cela pourrait se révéler contre-productif.

Les critiques pleuvent depuis plus d’un an sur les réseaux sociaux, en particulier Facebook, accusés d’avoir laissé pulluler la désinformation – en particulier pendant la campagne présidentielle américaine de 2016 – d’être dangereux pour la démocratie ou encore d’entretenir une addiction aux réseaux sociaux.

Le groupe communique désormais très fréquemment pour montrer son intention de réagir à ces critiques.

 

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