L’épidémie de Covid-19 évolue rapidement et provoque un emballement médiatique où les informations fiables sont noyées dans de fausses nouvelles, des rumeurs ou des déclarations alarmistes. Pour se repérer dans cette masse d’informations et en tirer profit sereinement, nous vous proposons un décryptage actualisé et dépouillé de commentaires abscons. Il est basé sur quelques publications émanant des institutions de recherches médicales reconnues au niveau international.
Origine
La Chine a officiellement déclaré le premier cas de Covid-19 le 31 décembre 2019 dernier. Il a été détecté à Wuhan (ville chinoise de 11 millions d’habitants), dans la province de Hubei. En trois mois environ, il a contaminé plus de 222 000 personnes réparties dans plus de 160 pays. L’ennemi médical public numéro un a fait 9000 morts environ. Toutefois, plus 84 000 malades ont guéri. Les données évoluent quotidiennement.
Le germe responsable de la nouvelle pandémie a reçu l’appellation SARS-CoV-2 qui signifie « Coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2 ». Il provoque chez l’humain la maladie 2019nCoV qui a été rebaptisée « Covid-19 » à partir du 11 février 2020. « Co » fait référence à corona, « vi » à virus, et le « d » à disease (maladie). Le chiffre 19 correspond à l’année d’émergence de l’agent pathogène.
Le virus infecte les tissus et les voies respiratoires inférieures, autrement dit les poumons. Il appartient à la grande famille des coronavirus, qui comprend des virus bénins, comme ceux du rhume, mais aussi des virus plus agressifs comme ceux qui causent le Syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS, 2012) et le Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS, 2002).
Comme tous les coronavirus, le SARS-CoV-2 est un coronavirus zoonotique, c’est-à-dire qu’il est transmis au départ par des animaux aux humains. On suppose que la source serait des animaux vendus dans le grand marché aux animaux de Wuhan. Là, il a eu le temps, l’opportunité et l’environnement nécessaires pour muter et s’introduire dans le corps humain par les voies aériennes. Mais les chercheurs n’ont pas encore identifié l’espèce animale ayant servi de réservoir. La chauve-souris, le serpent et le pangolin sont pour l’instant les premiers suspects. Mais aucune étude scientifique n’a mis en évidence la responsabilité directe de ces espèces. Les investigations se poursuivent.
Mesures de protection pour tous
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) insiste sur l’importance des mesures-barrières. L’hygiène des mains, en particulier, est le moyen le plus efficace pour freiner la circulation des virus. L’OMS recommande le lavage à l’eau et au savon. Un geste à répéter régulièrement, autant que faire se peut. La solution alternative et/ou complémentaire est l’usage du gel hydro-alcoolique. Un guide de préparation de ce gel est disponible pour des professionnels de la santé et de la pharmacie opérant dans des régions où des produits pharmaceutiques font défaut.
Dans des localités où des cas ont été détectés, il est impérieux d’aérer souvent les logements et éviter le partage des objets de toilette et des couverts. Il est recommandé de se moucher à avec des mouchoirs à usage unique, éternuer dans son coude et éviter de se serrer la main pour se saluer.
Si une infection au coronavirus est confirmée, il faut nettoyer les surfaces inertes, telles que les smartphones ou les poignées de porte. Pour cela, les gels hydro-alcooliques ne suffisent pas. Un détergent est nécessaire, à l’instar de ceux utilisés dans les hôpitaux (Stericid ou Surfa’safe Premium). Le nettoyage des surfaces n’est pas recommandé dans les foyers où personne n’est infecté, contrairement aux smartphones, tablettes et autres claviers d’ordinateur qui sont des objets les plus manipulées dans la journée. Selon une étude de Initial Washroom Hygiene, ces objets contiennent sept fois plus de germes qu’un siège de toilettes.
Les symptômes
Les personnes contaminées peuvent n’avoir que peu ou pas de symptômes. Elles ne savent peut-être pas qu’elles sont atteintes par le Covid-19 qui peut se manifester chez certains patients sous l’apparence d’un rhume ou d’une grippe.
Les symptômes les plus courants sont : fièvre, toux, essoufflement et difficultés respiratoires. Dans les cas plus graves, l’infection peut entraîner une pneumonie, un syndrome respiratoire aigu sévère ou une insuffisance rénale qui débouchent sur la mort des patients.
Chez certains malades, des troubles digestifs et une conjonctivite peuvent se manifester.
On suppose que le temps d’incubation de la maladie se situe entre 5 et 14 jours. Certaines études suggèrent le double. Cette incertitude prouve que les chercheurs ont encore beaucoup de choses à découvrir sur le comportement de ce nouvel agent pathogène. Ils ont besoin de temps.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, les statistiques fournies par le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (CCDC) indiquent que 81% des cas développent des symptômes légers, 14% présentent des symptômes graves et 5% des malades tombent gravement malades. Les données examinées concernent un groupe de 44 000 personnes contaminées.
Contagiosité
Le Covid-19 se distingue par sa grande capacité de contagion. La majorité des spécialistes s’accorde à situer le « taux de reproduction de base » ou R0 entre 2 et 3 personnes. Il est supérieur à celui de la grippe (1,3), nettement moins que la rougeole (plus de 12), et comparable au SRAS (3). Mais il y a des exceptions. Il est prouvé que le patient 1 en Italie aurait infecté une dizaine de personnes.
Certains épidémiologistes sont persuadés qu’il y a une sous-estimation du nombre de cas. Une étude du Centre des maladies infectieuses de l’Imperial College of London estime qu’environ les deux-tiers des cas de Covid-19 partis de Chine sont restés sous les radars au niveau mondial.
Cela expliquerait des chaînes multiples non-détectées de transmission hors de Chine, comme en Italie.
Une autre étude produite par des chercheurs de Honk Kong et publiée dans la revue Lancet établit un R0 supérieur à 2,68 . Le nombre de cas double tous les 6,4 jours, selon les auteurs.
Neil Ferguson, de l’Imperial College of London, estime de son côté qu’il y a doublement du nombre de cas tous les 5 jours. La vidéo de son interview est disponible sur la chaîne YouTube de la Abdul Latif Jameel Institute for Disease and Emergency Analytics.
Des contacts très brefs avec des personnes infectées pourraient même suffire à attraper le virus, selon des médias chinois qui ont retracé, grâce à des vidéos de surveillance, les moments où certains malades ont croisé celui ou celle qui leur a transmis la maladie.
Et on ne se sait pas encore avec certitude si une personne atteinte est contagieuse avant l’apparition des symptômes. L’Institut Pasteur propose quelques détails actualisés sur la contagiosité.
Dangerosité
Le taux de mortalité, selon différentes études compilées par l’OMS, se situe à environ 3,4% (la plupart des décès sont survenus chez des personnes de plus de 65 ans ou affaiblies). Ceci dit, il n’est pas évident de calculer un taux de mortalité fiable, puisqu’il y a probablement beaucoup plus de personnes ayant contracté le virus que ce qui a été déclaré.
Dans de nombreux cas, ce virus semble causer des symptômes très légers, comparables à ceux d’un rhume. « On ne repère probablement que 10% ou moins des infections, soit le haut de la pyramide qui correspond aux cas les plus sévères », a expliqué le professeur Neil Ferguson.
Les patients à risque sont les personnes âgées, en particulier celles de plus de 80 ans, ainsi que les personnes déjà atteintes d’autres maladies lourdes, comme le cancer, les maladies cardiovasculaires, respiratoires, le diabète ou encore l’hypertension.
Port de masques
Les masques sont les articles les plus recherchés par les consommateurs dans les pharmacies et sur les plateformes de ventes en ligne d’équipements médicaux. Mais cette popularité est basée sur une fausse réputation de protection.
Aussi, tous les masques ne se valent pas et n’ont pas les mêmes fonctions. Il y a deux grandes catégories à distinguer, si vous tenez à en faire usage, malgré la mise en garde des professionnels.
La première catégorie désigne les masques chirurgicaux. Ceux-ci ne protègent pas contre les agents infectieux transmissibles par voie aérienne. Ils n’empêcheront donc pas ceux qui le portent d’être potentiellement contaminés par des virus. Ils sont utiles aux personnes déjà malades et au personnel médical, pour éviter la contamination des proches et de l’environnement autour par projection de gouttelettes de salive ou de sécrétions des voies respiratoires supérieures. Recommandation est donc faite de ne pas les porter si l’on est en bonne santé.
La seconde catégorie regroupe les « masques de protection ». Ils sont plus imposants et ont la propriété d’empêcher les personnes qui les portent d’inhaler des agents infectieux transmissibles par voies aériennes. En présence de personnes malades, dans un endroit confiné (maison, hôpital, transports en commun…), le port de ce type de masques de protection de classe FFP2, au minimum, ou FFP3 est vivement conseillé.
Il faudrait aussi faire attention à la durée d’utilisation. L’efficacité des masques chirurgicaux n’est garantie que 3 à 4 heures, à cause de l’humidité provoquée par la respiration. Pour les masques FFP2, la durée de protection varie entre 3 et 8 heures. Les utilisateurs doivent les changer régulièrement et s’interdire toute réutilisation du masque usagé.
Au moment de s’en débarrasser, dans une poubelle bien fermée évidemment, l’utilisateur devra déployer un maximum d’attention pour ne pas se souiller les mains tout en prenant garde de bien manipuler les ficelles. Un lavage méthodique des mains s’impose après cette délicate opération de retrait.
L’OMS rappelle tout de même que « la seule utilisation d’un masque n’est pas suffisante pour apporter le niveau suffisant de protection. » Il ne faut donc pas voir en eux la solution miracle face à Covid-19.
Conclusion : pas besoin de porter un masque, sauf si vous êtes un professionnel de santé ayant de contacts réguliers avec des malades. Une hygiène impeccable et respectueuse d’autrui reste la meilleure barrière contre la contamination.
Quand y aura-t-il bientôt un vaccin ?
Mettre au point un vaccin comporte un grand nombre d’étapes dont certaines ont une durée incompressible dont le temps d’évaluer la toxicité, les effets secondaires, l’immunogénicité, c’est-à-dire la capacité à provoquer une réponse immunitaire. L’Institut Pasteur explique que, dans le meilleur des cas, un vaccin contre le virus SARS-CoV-2 sera disponible dans 20 mois, soit à la fin de l’été 2021.
Plusieurs compagnies pharmaceutiques prétendent pourtant être en mesure de raccourcir considérablement ce délai et se livrent à une compétition à coup d’annonces spectaculaires. La compagnie israélienne Migal Galilee Research Institute fut la première à frapper les esprits dès le début de l’épidémie de Covid-19. Elle a déclaré être en capacité de proposer un vaccin efficace en 90 jours, grâce à ses recherches démarrées en 2015 sur une souche cousine du SARS-CoV-2 dénommée IBV qui décime la volaille.
Le laboratoire de biotechnologie Moderna, basé à Seattle (USA), lui a emboité le pas en annonçant le 24 février dernier la mise au point d’un vaccin en quelques semaines. Il atteste avoir déjà envoyé sa trouvaille à l’autorité nationale d’homologation, le National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID). Un appel aux volontaires pour la phase de test clinique vient d’être lancé.
L’Université du Queensland, en Australie, a dévoilé une méthode innovante de production de vaccins en utilisant la technique de la « pince moléculaire » (molecular clamp). Celle-ci consiste à créer des molécules chimériques capables de maintenir la structure tridimensionnelle originelle de l’antigène viral. Cette technique permettrait la production de vaccins en quantité et en un temps record.
La multinationale Sanofi a décidé de se mêler à la bagarre en nouant un partenariat avec l’organisme public américain, la Biomedical Advanced Research and Development Authority (BARDA). Le but de la manœuvre vise aussi la production à grande échelle de l’antigène du nouveau coronavirus et proposer un vaccin-candidat. La technologie de recombinaison de l’ADN dont elle détient le brevet semble être l’innovation de pointe convoitée dans le monde de la fabrique de vaccins. La multinationale se vante d’avoir certainement un coup d’avance en s’appuyant sur un savoir-faire conséquent issu de ses recherches portant sur le projet d’un vaccin contre le SRAS en 2002.
Toutes ces bonnes nouvelles sont à prendre avec prudence ; les laboratoires qui s’adonnent à ce type d’annonces recherchent avant tout une « excitation médiatique » favorable autour de leurs activités et à faire de l’ombre à la concurrence. Faire du bruit constitue le b.a.-ba de cette compétition dopée par des enjeux financiers énormes.
L’OMS a enregistré une vingtaine de projets de vaccins dont ceux du CCDC et de l’Université de Hong Kong. « Nous aurons les premiers résultats dans quelques semaines », a déclaré récemment le directeur général de l’OMS. Il n’a pas donné plus de précisions.
Existe-t-il un traitement ?
Il n’existe pas de médicament contre le Covid-19. La prise en charge repose uniquement sur un traitement qui soulage les patients des symptômes (fièvre, toux et difficultés respiratoires, douleurs articulaires…).
Une dizaine de molécules sont actuellement en phase de test. Le kaletra, un médicament anti-VIH ancien est au centre de l’attention de plusieurs équipes de chercheurs. Le remdisivir, un antiviral américain à large spectre testé dans le passé pour Ebola, suscite le même intérêt.
Le lopinavir et le ritonavir, deux inhibiteurs de protéase utilisés comme traitement antirétroviral dans la lutte contre le VIH, dont ils inhibent la maturation finale, sont également de sérieux candidats à un repositionnement thérapeuthique. Les scientifiques se sont aperçus que la protéase du SARS-Cov-2 est similaire à celle du VIH, ils sont persuadés que la même combinaison de molécules a de fortes chances de cibler adéquatement les faiblesses du SARS-CoV-2. Les essais sont en cours chez sur plusieurs patients en Chine.
D’autres thérapies à base de substances inhibitrices sont également en phase de test sur des échantillons de patients dans différents pays. Le baricitinib a la côte. C’est un médicament déjà autorisé dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde dont l’efficacité potentielle contre le coronavirus a été identifiée grâce à l’intelligence artificielle.
La piste de la chloroquine, abondamment commentée dans les médias, présente encore de nombreuses zones d’ombre. Ce médicament antipaludéen s’est révélé avoir une puissante activité antivirale, selon certains chercheurs chinois qui ont testé le produit sur une centaine de patients atteints de Covid-19. Les scientifiques ont rapporté avoir obtenu une réduction de la durée de la maladie. En effet, la chloroquine bloque l’infection virale en augmentant le pH de l’endosome (une structure sphérique délimitée par une membrane), nécessaire à la fusion du virus avec la cellule, inhibant ainsi son entrée.
Mais plusieurs contestations de ces résultats se sont répandues dans les revues spécialisées. Les critiques insistent sur le fait que le résultat annoncé n’a été observé qu’en laboratoire. En attendant la reprise de travaux plus rigoureux, la piste de la chloroquine débouche sur une impasse.
Au chapitre des projets prometteurs, celui de l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) s’est fait remarquer récemment. L’organisme public canadien a introduit une demande auprès des autorités chinoises pour tester un nouveau traitement sur certains patients à Wuhan, foyer de l’épidémie. Sa trouvaille n’est autre que la quercétine, une substance végétale connue pour ses effets anti-inflammatoires. La molécule présenterait aussi des effets curatifs et préventifs contre les virus Ebola et Zika. Des tests concluants auraient été effectués en 2014 par une équipe du Laboratoire national de microbiologie de Winnipeg. L’équipe de l’IRCM dirigée par Michel Chrétien a finalement obtenu l’aval de Pékin pour son expérience in situ. Mais elle aura besoin de beaucoup de temps pour livrer ses résultats, vraisemblablement après cette poussée épidémique.
Les enfants face au Covid-19
En règle générale, les enfants sont vulnérables aux maladies infectieuses. Mais les choses se présentent autrement quand il s’agit du Covid-19. Leur système immunitaire ne surréagit pas en présence du nouveau coronavirus. Selon une étude du CCDC publiée le 24 février 2020, les enfants de 0 à 10 ans semblent être épargnés par l’épidémie de Covid-19. L’observation a été faite début février. Elle portait sur un échantillon de 44.672 personnes contaminées. Les scientifiques ont rapporté 416 cas confirmés d’enfants de moins de 10 ans (1%), et 549 cas pour les 10 à 19 ans, parmi lesquels ils n’ont détecté aucun cas sévère ou critique. Les enfants diagnostiqués positifs ne développent que des symptômes légers : fièvre, toux, nez bouché…
Ces observations rappellent celles constatées lors de l’épidémie de SRAS en 2002-2003. Depuis dix-sept ans les scientifiques ne trouvent pas une explication irréfutable à ce phénomène. Ils se contentent d’émettre des hypothèses dont la plus répandue souligne la robustesse du système immunitaire des enfants face aux infections virales. Cela ne signifie pas qu’ils ne courent pas le risque d’être infectés et de transmettre la maladie, comme les adultes. C’est pour cette raison que les autorités sanitaires recommandent de limiter les contacts entre enfants et personnes âgées ou individus immunodéprimés.
Recontamination
Le Japon et la Chine ont annoncé que des personnes déclarées guéries et sorties de l’hôpital, après plusieurs tests négatifs, avaient de nouveau été testées positives plusieurs semaines plus tard. En principe, la réaction immunitaire consécutive à une première infection provoque la fabrication d’anticorps en mesure de réagir contre une nouvelle exposition au virus, sur une durée de plusieurs mois.
Ces cas ne sont toutefois pas assez nombreux pour en tirer des conclusions claires et définitives. La communauté scientifique est à l’affût des résultats des études sérologiques à grande échelle sur la population de Hubei initiées par les autorités sanitaires chinoises, pour y voir clair.
Fin de l’épidémie?
Le système immunitaire de l’espèce humaine apprend constamment à se défendre et maintient à distance toute nouvelle épidémie grâce à sa faculté de bâtir une immunité de groupe quand 50 à 70 % de la population ont été exposés au nouvel agent pathogène. Celui-ci perd rapidement son pouvoir d’infecter les personnes guéries une deuxième fois.
Tout l’enjeu réside donc dans la capacité du coronavirus SARS-CoV-2 à muter pour pouvoir déjouer le système immunitaire des personnes déjà infectées et guéries et rouvrir ainsi un espace pour une nouvelle épidémie. S’il n’y arrive pas, il ne pourra circuler que sporadiquement, en se servant des porteurs sains ou en se réfugiant dans un réservoir animal disponible. Il y restera, impuissant. Et ce sera la fin de l’épidémie. La mise au point d’un vaccin efficace consolidera ce processus de protection pour longtemps. Cette guerre biologique et cyclique reprendra, dans un temps indéterminé, contre un autre agent pathogène surgi de l’univers infiniment petit et mystérieux des virus.
Le site internet de l’OMS https://www.who.int/fr est le meilleur endroit pour compléter vos connaissance sur le Covid-19 et trouver des conseils complets.
Frank Kodbaye
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